• Culture générale

    Cette rubrique va nous permettre de mettre en ligne des articles culturels ayant trait à divers sujets, autres que les maquettes.

     

     

  • Voici le 3ème épisode sur les genres cinématographiques !!! Le 4ème sortira dans 2 mois. Comme prochain sujet préférez vous Les super héros ou Le burlesque ? Donnez votre avis dans les commentaires !!!!

     

     

    Episode 3 : Les comédies musicales de l’âge d’or 

     

    Les genres cinématographiques   Les genres cinématographiques

     

    L’apparition du cinéma parlant à la fin des années 20 (Le Chanteur de Jazz (1927)) est indissociable de l’arrivée des premières comédies musicales dans les années 30. Les réalisateurs ont tout de suite pressenti le potentiel énorme de l’élément sonore : véritable prouesse technique, le son et l’image sont dorénavant parfaitement synchronisés !

    L’autre raison de l’arrivée en force de ce genre est le contexte social et économique : face au climat morose de la crise de 29 les américains désirent un cinéma léger et positif leur permettant d’oublier les difficultés quotidiennes. Ce type de cinéma enjoué, moral et positif sera la ligne directrice de l’âge d’or des studios jusqu’aux années 60.

    A la fin des années 60 le désir d’un cinéma plus réaliste et sombre (le Nouvel Hollywood) amorça le déclin du genre.

     

    Les caractéristiques :

    La structure narrative de la comédie musicale est souvent axée sur une dualité à la fois sociale et sexuelle : les intrigues tournent autour du jeu amoureux entre un homme et une femme devant faire face à des barrières sociales pour faire vivre leur couple. L’ensemble étant souvent agrémenté de quiproquos, de malentendus et autres traits humoristiques : la comédie musicale reste avant tout une comédie.

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                                      La scène de bal dans La joyeuse divorcée (1934), Fred Astaire et Ginger Rogers au centre

     

    Ce qui caractérise aussi la comédie musicale c'est le montage bien particulier d’alternance entre scènes dialoguées et instants musicaux (chantés et/ou dansés). Elle joue sur le rapport entre les différentes parcelles qui la composent, développant un réel art de la transition. L’élément servant de lien entre les phases parlées et chantées prend généralement plusieurs formes et se base régulièrement sur un prétexte scénaristique : une représentation scénique, la reprise en cœur d’une chanson populaire, une fête, etc…       

    Un second élément est caractéristique du genre : le rapport d’interdépendance entre le mouvement des personnages et leur environnement sonore. Dans les scènes musicales les éléments sonores prennent les commandes comme s’ils dirigeaient les mouvements et les paroles des protagonistes (par exemple la répétition des phrases de l’orthophoniste donne la cadence de Moses Supposes de Chantons sous la pluie). Mais le meilleur exemple de cette interaction reste l’utilisation des claquettes : les pas produisent la rythmique musicale sur laquelle l’acteur danse, créant un cercle infini.

     

                                  Le magnifique duo de claquettes de L'amour vient en dansant (1941)                            

    Les scènes musicales deviennent ainsi le moteur de l’action et c’est autour d’elles que se nouent les intrigues. L’ensemble de ces numéros s’emboîtant pour former en quelque sorte la colonne vertébrale du film. Loin d’être des fantaisies invraisemblables ces chorégraphies millimétrées s’inspirent directement du réel : les émotions des personnages, leurs envies, leurs états d’âme s’expriment avec bien plus de force en comparaison de simples dialogues.

            

     Fred Astaire dans Parade de Printemps (1948)                             La joyeuse divorcée (1934)                                                                                                                         

    L’esthétique :

    L’explosion de la comédie musicale a lieu en 1933 avec 42ème Rue (1933) dont les chorégraphies sont réglées par Busby Berkeley. L’idée de génie du chorégraphe est d’utiliser tout le potentiel qu’offre le cinéma pour transformer les numéros de danse en structures extrêmement élaborées et esthétisées. Il joue sur les angles de prise de vue, l’échelle de plan, le cadrage, la composition de l’image pour constituer de véritables tableaux chorégraphiques.

     La chorégraphie de Prologues (1933) orchestrée pas Busby Berkeley

    Les chorégraphies sont rendues encore plus spectaculaires avec l’arrivée du technicolor dans les années 40. Cette technologie donne aux couleurs un ton très saturé (les couleurs primaires sont très vives et marquées) et une véritable composition picturale aux scènes de danse :  il en résulte un véritable feu d'artifice de couleurs ! 

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     Le technicolor flamboyant de Un américain à Paris (1951)

     

    Quelques films et figures majeures :

    Le chorégraphe Busby Berkeley révolutionne l’art de filmer les scènes de danse dès 1933 (Chercheuses d’or (1933), Prologues (1933), 42ème Rue (1933)).

    Chercheuses d'or (1933) et ses tableaux visuels

    Les genres cinématographiques

    Les genres cinématographiques

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Les années 30 voient l’émergence du formidable duo d’acteur Fred Astaire/Ginger Rogers : leur alchimie est parfaite dans La joyeuse divorcée (1934), Le danseur du dessus (1935), Sur les ailes de la danse (1936) ou encore L’entreprenant Monsieur Petrov (1937). 

       

                 Les genres cinématographiques                                                     Les genres cinématographiques                       Gene Kelly et Cyd Charisse dans Brigadoon                                               Fred Astaire et Ginger Rogers                                                                        

    Une nouvelle génération d’acteurs et d’actrices apparaissent au milieu des années 40 : avec le technicolor ils donnent une nouvelle jeunesse au genre.

    Gene Kelly nous éblouit dans ses multiples collaborations avec le réalisateur Stanley Donen (Chantons sous la pluie (1952), Beau fixe sur New York (1955), Un jour à New York (1949)) ou encore avec le réalisateur Vincente Minnelli (Le Pirate (1948), Un américain à Paris (1951), Brigadoon (1954)). Parmi ses partenaires féminines citons Cyd Charisse révélée dans Chantons sous la pluie (mais aussi Tous en scène (1953), Beau fixe sur New York (1955)) mais surtout Judy Garland remarquée pour ses séquences chantées (Parade de printemps (1948), Le magicien d’Oz (1939), Le chant du Missouri (1945)).

     

    Cyd Charisse et Fred Astaire dans le final de Tous en Scène (1953)

     

    Le genre peine à se renouveler ensuite et se fait moins présent dans les années 60 : on peut tout de même citer West Side Story (1961); Quant à Mary Poppins (1964, à la sauce Disney) et La Mélodie du bonheur (1965) ils mettront en avant tout le talent de Julie Andrews.

     

    Le Nouvel Hollywood marque la fin des comédies musicales à l’ancienne. Dorénavant elles sont moins codifiées et participent à un mélange avec d’autres genres cinématographiques. Cabaret (1972) est beaucoup plus sombre et réaliste, Phantom of the Paradise (1974) plus horrifique et fantastique, sans oublier les expérimentations de Jacques Demy dans Les Demoiselles de Rochefort (1967) ou Les Parapluies de Cherbourg (entièrement chanté, 1964). John Travolta sera l’idole d’un public plus adolescent dans La fièvre du samedi soir (1977) et Grease (1978).

     

    John Travolta dans Grease (1978)

     

    Cette année La la land (2017) donnait un brillant hommage aux comédies musicales de l’âge d’or tout en modernisant le genre.

     

     

     

     

     

     


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  • Voici le 2ème épisode sur les genres cinématographiques !!! Le 3ème sortira dans 2 mois. Comme prochain sujet préférez vous Les super héros ou les comédies musicales de l’âge d’or hollywoodien (années 30 à 50) ? Donnez votre avis dans les commentaires !!!!

     

    Episode 2 : Le Western Spaghetti

     

    Les genres cinématographiques

    Le nom de « western spaghetti » fut initialement attribué de manière sarcastique par le cinéma américain désignant un ensemble de westerns sortis à partir des années 60. Le terme faisant bien sûr référence à leurs origines italiennes. 

    A cette période le western américain dit « classique » (représenté par l’inamovible duo John Wayne/John Ford) est nettement sur le déclin. Dans ce contexte des réalisateurs italiens vont lui donner une nouvelle jeunesse en bouleversant radicalement les codes du genre.

     

     

     

    N’oublions pas que le western spaghetti est un sous genre du western. Il en reprend donc certaines caractéristiques de base et notamment le cadre spatio-temporel : l’action se situe au cours du XIXème siècle dans l’Ouest américain.

    Bien sûr les différences avec le western classique sont notables et aboutiront à dépoussiérer le genre. Là où celui-ci était l’expression de l’Age d’or Hollywoodien (années 30 à 60) le western spaghetti prend clairement les aspects du Nouvel Hollywood (milieu années 60 jusqu’à fin années 70) : il est plus réaliste, sombre, violent et surtout plus ambigu moralement.

    Les genres cinématographiques

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    Clint Eastwood dans Pour une poignée de Dollars, exemple de western

    John Wayne dans La Chevauchée Fantastique,                       spaghetti

    exemple de western classique                                                                                                                                                                                                        

    Les thèmes :

    Il est intéressant de voir l’antagonisme dans les thèmes et les aspects des 2 genres de western :

    Western Classique

    Western Spaghetti

    Expression de l’âge d’or hollywoodien.

     Expression du Nouvel Hollywood.

    Glorification des valeurs morales et traditionnelles américaines.

     Pas de glorification de la conquête de l’Ouest, l’ordre et    la loi  ne triomphent pas toujours contre le mal et le    chaos.

    Personnages vertueux, respectueux de la loi : figure centrale du shérif défendant une noble cause.

     

     > Le héros est idéalisé, chevaleresque et irréprochable (John Wayne).

     Individualisme des personnages : la seule loi qui      s’applique  est celle du plus fort.

     

      > Le héros est souvent violent, cynique, misogyne, mal  rasé  et solitaire (Clint Eastwood).

    La justice, la défense de la loi et du plus faible sont les piliers de l’action.

     La vengeance, le règlement de compte et l’appât du gain  sont  les piliers de l’action : violence exacerbée.

    Manichéisme fort : les gentils cow boys contre les méchants indiens.

     Très peu de manichéisme.

    Peu d’humour, souvent premier degré.

     Humour souvent cynique, presque noir. Répliques    cinglantes.

     

    Ainsi, en s'éloignant de l’archétype du héros sans peur et sans reproche, le western spaghetti rend ses personnages plus complexes : ils sont bien plus humains, et foncièrement sympathiques malgré tous leurs défauts.

    Les genres cinématographiques

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                                                  Les « gueules » des personnages dans les films de Leone 

     

    Voici quelques répliques symbolisant l’humour noir et la psychologie des personnages du western spaghetti :

      « Je n'ai aucune confiance en quelqu'un qui porte à la fois une ceinture et des bretelles... en quelqu'un qui doute de    son pantalon. » Il était une fois dans l’Ouest

      « Vos amis ont un taux de mortalité très élevé. Hier trois, aujourd'hui deux... » Il était une fois dans l’Ouest

      « Tu vois, le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi, tu            creuses » Le Bon, la Brute et le Truand

     

    L’esthétique :

    Traditionnellement les réalisateurs des westerns classiques utilisaient le grand angle afin de mettre en valeur les paysages de l’Ouest. Ils en résultaient des plans ultras larges où les personnages semblaient un peu perdus. Leone renverse cette situation et fait surgir l’humain dans l’espace. Comment oublier ces très gros plans iconiques sur les visages dans tous les films du réalisateur italien ? Une paire d’yeux, une goutte de sueur sur une joue, une main prête à dégainer ou encore un éperon de botte, le film se resserre sur ses personnages.

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                                  Les plans ultra rapprochés de l’Homme à l’harmonica dans Il était une fois dans l’Ouest

     

    Le traditionnel duel final donne lieu à une stylisation et un maniérisme extrême de la mise en scène : aux gros plans on ajoute des travellings circulaires très lents (Il était une fois dans l’Ouest), un montage court et nerveux (Le Bon, la Brute et le Truand) et parfois même une révélation scénaristique par l’utilisation de flash back (Et pour quelques dollars de plus, Il était une fois dans l’Ouest). Par ces artifices le metteur en scène décuple le suspens, fait monter la tension et développe une atmosphère fiévreuse et étouffante.

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                                                                     Le duel dans Mon Nom est Personne

    Les genres cinématographiques

    Le découpage fantastique du duel final du Bon, la Brute et le Truand :

    3 plans moyens (ici dits « américains » : on coupe sous la ceinture pour voir les mains)

    3 plans par-dessus l’épaule

    3 plans serrés sur les armes

    3 plans rapprochés poitrine

    3 gros plans

    Cette scène prends une véritable valeur chorégraphique et le spectateur aura l’impression de regarder un ballet…

     

    Des héros plus complexes et humains filmés avec une telle proximité favorise donc l’empathie et la connivence du spectateur.

     

    La musique : 

    De même que Leone avec sa mise en scène, Ennio Morricone révolutionne les codes en vigueur de la musique de film. Il s’inspire de la musique sicilienne, et introduit des instruments ou des sonorités jusque là ignorés dans les films : un harmonica (Il était une fois dans l’Ouest), un hurlement de coyote (Le Bon, la Brute et le Truand) et même la guitare électrique. Parfaitement synchronisés aux gros plans la musique reflète l’âme des personnages (chacun possède sont thème musical : par exemple le thème de l’harmonica pour l’homme à l’harmonica dans Il était une fois dans l’Ouest).

    Les genres cinématographiques

    Avec la mise en scène la musique donne une dimension lyrique au western spaghetti : certaines critiques avaient même surnommé le western italien comme « l’opéra du pauvre » !!!

    Quelques liens pour admirer le travail du monsieur : ici, ici et ici !!!

     

     

     

     

     

     

    Quelques Westerns Spaghettis notables (avec liens : cliquez sur l’affiche !!!) :

     

    Le Bon, la Brute et le Truand (1966) : le dernier film de La Trilogie du Dollars, un charisme incroyable des personnages !!!

    Il était une fois dans l’Ouest (1968) : Formellement le plus abouti des Westerns Spaghettis, énorme chef d’œuvre !!!

    Mon nom est personne (1973) : Un des dernier westerns spaghettis, avec pas mal d’humour !!!

    Les genres cinématographiques Les genres cinématographiques  Les genres cinématographiques

     

    Le western spaghetti, bien qu’ayant renouvelé le genre, s’essouffle vite et se termine à la fin des années 70, la faute à une qualité déclinante. Cela prouve que si Sergio Leone a lancé un style (mais pas un genre), tout le monde ne peut l’égaler. Mais bien sûr il aura toujours de l’influence sur de nombreux westerns ultérieurs (on pense surtout à ceux qui seront réalisés par Clint Eastwood tels que L’Homme des hautes plaines).

     

    En bonus les duels du Bon, la Brute et le Truand et de Il était une fois dans l'Ouest : du grand cinéma !!!

                                                                                                                         

     

     


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  • Bonjour à tous!!après une longue période je réussis enfin a poster mon article.

    Pour débuter je vous ai préparé un bref rappel de la biographie de ce compositeur romantique du 19 ème siècle.Frédéric François Chopin est un compositeur et pianiste virtuose d'ascendance franco-polonaise. Reconnu comme l'un des plus grands compositeurs de musique de la période romantique. Avec Franz Liszt , il est le père de la technique moderne de son instrument et son influence est à l'origine de toute une lignée de compositeurs Il a été pendant neuf ans avec Georges Sand.

    Je vous mets un lien You tube pour écouter les 4 ballades !!Le pianiste est Krystian Zimerman, est un pianiste polonais. Il est reconnu comme spécialiste de Chopin, c'est aussi un grand interprète de Brahms. Particulièrement exigeant quant à ses propres enregistrements, il a, à plusieurs reprises, fait retirer de la vente des disques enregistrés.

    Lien :

     

    https://www.youtube.com/watch?v=Mg6tAki0N0g 

     Je n’ai développé que la ballade numéro 4

    Ballade n° 4 

    Ballade n°4 en fa mineur 

     

    Pièce écrite à Nohant en 1842 

    c'est une oeuvre très poétique, riche et aboutie de Chopin.Il se compose de 7 mesures introductive en ut majeur avec un début de mélodie douce, calme et avec quelques moments d’interrogations…il pose le cadre de son œuvre !!Puis on passe dans la première partie avec bien sur son 1 thème. On passe dans la tonalité fa mineur. On ne se trouve plus dans un calme apparent mais dans un début de passion. C'est le début d’un fragment mélodieux avec une intensité plus prononcé. Mais attention nous restons dans un cadre de tristesse et une atmosphère éphémère 

     On a une variation du thème principal avec des séries d’ornement de glissando et de fantastiques couleurs qui rend ce passage extrêmement expressif !!Je ne vous développe pas tous les procédés….sinon on en a pour 6 heures^^

     Retour du second thème qui est plus paisible ; mais qui se métamorphose progressivement avec l’arrivée d’un crescendo. On se retrouve dans l’apogée de l’œuvre avec des gammes ponctuées par des séries d’accords fortissimo. La libération est total. L’homme ne souffre plus de sa passion qui le dévorait.

     

     

     

     

     

     

     

     

     Chopin nous fait une surprise à la fin du morceau comme un cadeau !!Car toute cette puissance et de passion aurait pu se finir par la coda. Cependant il nous propose encore un court instant de douceur avec ses 5 accords très lents et majestueux.

     

     

    Bon voila je n’ai pas trop mis de termes techniques mais juste mes impressions et mes ressenties sur une œuvre de Chopin !!Cette œuvre montre la grande maturité et la richesse musicale de Chopin. J’ai essayé au maximum de vous montrer les différents états, les contrastes entre les différents thèmes.

     


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  • Une BD sortie en 1988, scénarisée par Van Hamme et dessinée par Rosinski, deux grandes pointures de la BD (Thorgal, XIII, Largo Winch). En trois tomes, mais il existe une version intégrale (bien plus simple à se procurer je pense).

     

    Idée BD décembre (2/2) : Le grand pouvoir du Chninkel

     

    L’histoire parle d’un monde déchiré en trois et de l’avenue d’un héros qui va mettre fin à cela, mais ce héros est un Chninkel, soit la race la plus insignifiante sur ce monde ! Réalisera-t-il la prophétie, unifiera-t-il le monde ?

     

    Ici, pas d’originalité sur la forme, c’est une BD tout ce qu’il y a de plus classique (même si les dessins de Rosinski sont magnifiques comme toujours), mais le scénario est une pure merveille ! Une grande aventure, dans des lieux tous plus étranges les uns que les autres, un héros scénarisé à la perfection (qui est partagé entre son devoir et ses pulsions matérielles) ainsi que des personnages secondaires de qualité (ils sont pas là pour faire de la figuration).

     

    Truffé de références bibliques très bien amenées, Le grand pouvoir du Chninkel fait écho au déluge et à ce « prophète » (je ne citerais pas de prophètes en particuliers, car il fait référence à plusieurs d’entre eux, comme Noé ou Moïse, voire même parfois à Jésus (cf photo)), venu pour prévenir le monde d’arrêter sa folie ou il sera détruit.

     

    Idée BD décembre (2/2) : Le grand pouvoir du Chninkel

                                                                                   Petite image faisant référence à la Scène

     

    Une épopée biblique en un seul volume qui amène à réfléchir sur la vanité et l’égoïsme, le tout à travers une aventure hors du commun. Cependant ce n’est pas pour tout âge (c’est assez dur, on parle tout de même d’un monde en guerre perpétuelle).

     

    PS : Initialement paru en noir et blanc, il a été recolorisé par la suite. Il s’agit e la version colorisée que j’ai lue, et à mon avis, la colorisation de Rosinski joue un rôle essentiel dans mon appréciation de l’œuvre.

     

     

    Joyeux Noel et à bientôt pour une nouvelle idée BD !!!


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  • Voici un top 10 de mes attentes ciné pour 2017. Ce classement est susceptible de changer en fonction des annonces et bandes annonces qui sortiront dans l’année (n'hésitez pas à visionner en grand écran les vidéos ci dessous !!!).

     

    10 ème : Le Roi Arthur : la légende d’Excalibur

    Genre : aventure, fantasy

    Sortie : 22 mars 2017

    Le cinéma en 2017

                 

    Les légendes arthuriennes à la sauce Guy Ritchie (Snatch, Agents très Spéciaux code Uncle, Sherlock Holmes) ça peut être intéressant… La bande annonce est plutôt épique et le visuel médiéval fantastique est très intéressant. Par contre ne vous attendez pas à une adaptation fidèle…

     

    9ème : Pirates des caraïbes : la vengeance de Salazar

    Genre : aventure, fantastique, cape et d’épée

    Sortie : 26 mai 2017

    Le cinéma en 2017            

    Dans cette aventure Jack Sparrow sera confronté à des pirates fantômes menés par le capitaine Salazar. Son seul espoir sera de retrouver le Trident de Poséidon, un artéfact magique…

    Certes, le dernier Pirates des caraïbes était plus que moyen (le numéro 4) et les réalisateurs sont de parfaits inconnus. Mais le retour de Geoffrey Rush et Orlando Bloom (présents dans le premier film) aux cotés de Johnny Depp et de Javier Bardem me donne un peu d’espoir. Et le premier teaser n’est pas dégueulasse, à suivre donc…

     

    8ème : Kingsman : le cercle d’or

    Genre : espionnage, action, comédie

    Sortie : 29 septembre 2017 

    Le cinéma en 2017

     Pour l’instant on sait peu de choses sur cette suite (pas de ba), à part que c’est Matthew Vaughn qui  s’en charge. Ce réalisateur a déjà fait ses preuves dans les films qui s’adressent à un public  adolescent (Kingsman 1, Kick Ass, XMen le commencement) : il est très doué pour le mélange  d’action, d’humour et les nombreuses références à la pop culture. En gros c'est du divertissement  simple et fun mais de qualité !!!! Donc oui, j’attends ce film…

     

     

     

    7ème : Valerian et la Cité des mille planètes

    Genre : science fiction, action, aventure

    Sortie : 21 juillet 2017 

    Le cinéma en 2017

              

    Je ne suis pas trop fan du réalisateur Luc Besson (capable du pire, surtout dans son dernier film Lucy) mais un film de sf français adapté d’une BD française on ne voit pas ça tous les jours. Et l’univers aperçu dans la bande annonce est d’une richesse étonnante (même si ça fait un peu numérique parfois). Donc peut être que Luc Besson va nous faire un bon film, j’y crois…

     

    6ème : Blade Runner 2049

    Genre : science fiction, néo noir

    Sortie : 4 octobre 2017

    Le cinéma en 2017

            

     La suite du film de science fiction à l’univers cyberpunk si particulier (et qui intégrait des éléments du film noir) Blade  Runner (1982) est un projet très attirant mais ô combien risqué et casse gueule (si vous voulez voir à quoi ressemble le  cyberpunk regardez par ici). Mais avec Denis Villeneuve à la réalisation (auteur récemment de l’excellent Premier  Contact, cf mon précédent article) le film est entre de bonnes mains. Surtout que Ryan Gosling et Harrison Ford    (Indiana Jones) sont au casting. Et puis il y a ce teaser qui nous explose littéralement la rétine avec seulement 3  malheureux plans…

     

    5ème : A Cure for Life

    Genre : épouvante, thriller psychologique

    Sortie : 15 février 2017

    Le cinéma en 2017

           

    Lockhart, jeune cadre ambitieux, est lancé sur la trace de son patron disparu dans un mystérieux centre de bien-être en Suisse. Pris au piège de l’Institut et de son énigmatique corps médical, il découvre peu à peu la sinistre nature des soins proposés aux patients…

    Après Pirates des Caraïbes et Lone Ranger Gore Verbinski (oui le mec s’appelle Gore…) change complètement de registre puisque son prochain film sera tourné vers le mystère et l’épouvante. Faut dire que la bande annonce (âmes sensibles s'abstenir...) que je qualifierais de « sublimement glauque » a fait grimper ce film dans mes envies 2017 : une claque visuelle, enfin un film d’horreur avec un peu d’ambition artistique !!! Dans la lignée d’un Shutter Island, le film semble nous questionner sur la folie enfouie en chacun de nous. Glaçant…

     

    4ème : Les Gardiens de la Galaxie Vol 2

    Genre : super héros, science fiction, comédie

    Sortie : 26 avril 2017

    Le cinéma en 2017

             

    Une suite du film le plus cool de l’année 2014 ? Moi je dis oui ! Donc au programme de ce Marvel : des planètes exotiques, des blagues et surtout de la musique rock des années 80. Cette bande de bras cassés (Star Lord, Rocket, Gamora, Drax) est donc de retour en 2017 ! Et si en plus il y a un bébé groot…

     

    3ème : Silence

    Genre : historique, thriller, drame

    Sortie : 8 février 2017

    Le cinéma en 2017

            

    Le film racontera l’histoire de 2 prêtres jésuites au XVIIème siècle qui se rendent au Japon pour retrouver leur mentor, le père Ferreira, disparu alors qu’il tentait de répandre les enseignements du catholicisme. Au terme d’un dangereux voyage ils découvrent un pays où le christianisme est décrété illégal et ses fidèles persécutés…

    Tout le talent de Martin Scorsese (Shutter Island, Hugo Cabret, Taxi Driver, Le Loup de Wall Street…) au service de cette histoire, ça promet… Et le casting est prestigieux : Andrew Garfield (déjà dans le sujet religieux avec Tu ne tuera point), Adam Driver (Kylo Ren dans Star Wars) et Liam Neeson (Batman Begins et Star Wars épisode I).

     

    2ème : Star Wars : épisode VIII

    Genre : science fiction, aventure

    Sortie : 15 décembre 2017

    Le cinéma en 2017Luke Skywalker va t il prendre ce foutu sabre laser que lui tend Rey à la fin de l’épisode VII ? Kylo Ren va-t-il cesser sa crise d’ado ? Quel est ce grand méchant seulement entraperçu ? Quel lien (familial) unit Rey et les Skywalker ?

    Cet épisode VIII va être ultra décisif pour la nouvelle trilogie et j’espère qu’il va s’affranchir de l’influence de la trilogie originelle un peu trop présente à mon goût dans l’épisode VII. Les attentes sont énormes…

    Pas encore d’image ou de bande annonce disponible (ça arrivera en avril je crois…)

     

     

    1er : Dunkerque

    Genre : historique, guerre

    Sortie : 19 juillet 2017 

    Le cinéma en 2017

              

    CHRISTOPHER NOLAN. Tout est dit. Donc un film nolanien. Amen.

     

    Des rumeurs parlaient aussi d’un OSS 117 numéro 3 mais le projet semble au point mort…

    D’autres attentes moins fortes : Justice League, Spider-man : Homecoming, Kaamelott : le Film, Alien : Covenant, Thor : Ragnarock, La planète des singes : Suprématie, Kong : Skull Island, Split.

    Ah mais j’ai oublié Cars 3 !

    Quant à vous, parmi ces 10 films, lequel vous tente le plus ???

     

    Et qui voit on dans ce film de noël de 1992, Maman, j'ai encore raté l'avion ?

      

    Celui qui trouve gagne un truc, un indice : c'est une personnalité en rapport avec l'année 2016 !

     

    Joyeux Noël à tous !!!!!


    6 commentaires


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